L'homme libre

Avant même que le « mort-né » CND n’annonce aux Burkinabè qu’il vient de prendre le pouvoir par un coup d’Etat débile, c’est Léonce Koné qui est intervenu en premier sur France24 annonçant son soutien ferme au Coup d’Etat. Peu après, les soutiens se fuguaient de partout. Pour tout clore c’est une déclaration signée d’une dizaine de partis qui annonçaient leur soutien sans faille au CND avec des mots « pas apostoliques » contre la Transition et son Président Michel Kafando. Des jeunes instrumentalisés par les mêmes partis ont affronté des membres des OSC à l’hôtel avec la bénédiction du RSP. De tous les partis politiques du Front républicain, seul l’ADF/RDA s’est démarquée en condamnant dès les premiers instants le coup d’Etat. Les preuves physiques du soutien du CND sont connues de tout le peuple.

Voici donc une autre déclaration « inhumaine et rebelle » du groupe de personnes qui ne veulent que sauver leur peau et le bateau du CDP qui se trouve au fond de la mer. Comment après de telles actions, ces partis ne sont pas à mesure de présenter leurs condoléances aux familles éplorées ni même condamner le coup d’Etat ? C’est simplement une suite logique d’un souhait non réalisé. Si on peut pleurer pour une arrestation qui n’a pas suivi les règles, le minimum c’était de pleurer des morts que vous avez occasionné et qui sont toujours frais à la morgue. En réalité, ça aussi c’est une preuve que vous avez soutenu le coup d’Etat. 

Aujourd’hui, parce que  le coup d’Etat a échoué et que le RSP est dissout, ces partis reviennent encore par une déclaration pour se démarqué d’un certain soutien. Qu’ils arrêtent de prendre des gens pour du bétail du CDP. Ce que ces vieux des années 80 n’ont pas compris, c’est que nous ne sommes plus en 1987 où nos parents ont cultivé la peur de mourir et alimenté l’esprit de terreur. Les jeunes aujourd’hui ont grandi en maturité intellectuelle, en esprit de liberté acquise et en courage sans faille. C’est la génération « Thomas Sankara ». Des adeptes « vrais » de « la Patrie ou la mort nous vaincrons ».

La lutte va continuer jusqu’à l’application effective des lois en vigueurs dans notre pays  dans le cas où l’implication de ces partis s’avère à quelque niveau que ce soit. S’il faut dissoudre ces partis, alors ils seront dissouts avec la bénédiction du peuple Burkinabè n’en plaise à ce « troupeau de francs-maçons » amassés à la CEDEAO.

Par Salfo'O