Sita Ouattara, une « prisonnière politique de la transition », selon les femmes NAFA
Les femmes de la Nouvelle alliance du Faso (NAFA) ne sont pas contentes. Elles l’ont fait savoir ce jeudi 23 avril 2015 dans l’après-midi au cours d’une conférence de presse qui avait juste pour objectif de dénoncer l’arrestation et la détention à la Maison d’arrêt et de Correction de Bobo-Dioulasso de Sita Ouattara, une militante de leur parti.
Pour cette première sortie, les femmes de la Nouvelle alliance du Faso ont voulu être directes et franches car elles veulent prendre « l’opinion nationale et internationale à témoins » face à l’arrestation de Sita Ouattara, secrétaire provinciale, chargée à la mobilisation de la NAFA.
Dans la déclaration liminaire lue par Nathalie Ouédraogo, coordonnatrice des femmes du secteur 7, l’arrestation et le déferrement de Sita Ouattara n’ont pas respecté les normes.
Nathalie Ouédraogo a déclaré que Sita Ouattara est la « première femme prisonnière politique de la transition ». Ainsi, elle demande aux autorités de la transition notamment le Président et le Premier Ministre de prendre leurs responsabilités face à cette détention.
Pour elle, leur militante paye les frais de son militantisme avéré. «Notre pays est en train de rentrer dans une ère de confiscation de la liberté d’expression. Il s’agit de dérives très graves qui pourraient contribuer à affecter durablement la paix et la cohésion nationale.
Ainsi, nous les femmes de la NAFA sommes convaincues que Sita a été arrêtée pour son activisme au sein de la NAFA», a-t-elle signifié.
Puis elle poursuit en indiquant qu’ « accuser une vaillante femme sans armes de comploter contre la sûreté de l’Etat est un alibi non acceptable. Elle a été arrêtée pour avoir tenu des réunions politiques».
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