SOCIETES D’ETAT : Des rangs qui « gonflent », des recrutements « mouta-mouta » !
Les chiffres de ces trois dernières années des sociétés d’Etat en matière de recrutement, obligent beaucoup d’interrogations. Pour ces milliers de jeunes Burkinabè qui cherchent éperdument du travail en passant de stage en stage dans ces sociétés d’Etat (EPE), c’est même aberrant. Dans combien de sociétés du pays, des jeunes ont tenté de décrocher un stage sans succès ? Des dossiers de combien de jeunes traînent dans les tiroirs de nos EPE en quête de réponse, pendant qu’au même moment, des dizaines d’autres sont recrutés souvent sans concurrence ? Pourtant, chaque année, un EPE recrute en moyenne, 84 agents.
Il faut le dire clairement, les recrutements dans nos sociétés d’Etat ne sont pas transparents. Des sociétés fonctionnent dans ce pays avec du nouveau personnel chaque année, mais jamais on ne verra un avis de recrutement dans un journal ou ailleurs. Si certaines sociétés à l’image de la SONABEL font l’effort de publier leurs offres d’emploi, certaines continuent de le faire dans le mouta-mouta.
Le gouvernement doit revoir le mode de recrutement dans nos sociétés d’Etat. Il faut que cette manière de faire change. Tous les jeunes de ce pays doivent avoir les mêmes chances. C’est du même coup, l’efficacité de nos EPE qui est en jeu. Chaque recrutement, du planton au Directeur général, doit être rendu public pour répondre à la volonté d’un Premier ministre qui souhaite mettre « la personne qu’il faut, à la place qu’il faut ».
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