Les élections présidentielle et législatives sont derrières le peuple Burkinabè. Il a choisi de confier son destin à Roch Marc Christian Kaboré, du MPP pour un mandat de 5 ans renouvelables une seule fois. Le défi de l’organisation des élections, jusqu’à la proclamation  des résultats et son acceptation par toutes les parties prenantes  a été réussi à 100%. Voici pour nous, les cinq composantes de la Nation qui ont réussi ce pari avec honneur !

1-    Le président de la Transition et son gouvernement !

M’Ba Michel et son gouvernement ont ténu la promesse d’organiser des élections libres, transparentes et équitables pour le Burkina Faso. Bravant l’adversité, les défis économiques et sécuritaires, ils ont pris toutes les dispositions utiles et nécessaires pour organiser et sécuriser les élections. Les équipes de transitions qui réussissent sont trop peu en Afrique surtout après une insurrection suivie d’un Coup d’Etat. Chers honnêtes gens, nous vous disons MERCI !

2-    La Commission électorale nationale indépendante (CENI) !

Notre CENI est la meilleure ! L’équipe de la CENI et son président Me Kéré ont fait un bon boulot. Même si certains bureaux de vote ont été ouverts avec un retard, il est à mettre sur le dos de la CENI, le succès total de ce scrutin présidentiel et législatif. Cette commission a été sincèrement indépendante ! Aucune élection n’a suscité autant d’engouement au Burkina Faso. La CENI a tenu à jouer la carte de la transparence et de l’instantanéité en arrivant à publier les résultats au fur et à mesure que les résultats tombaient.  Bravo à la CENI !

3-    Les candidats à l’élection présidentielle

14 candidats dont deux femmes étaient en lice pour l’élection présidentielle au Burkina Faso. La campagne s’est très bien déroulée sans incident majeur. Il  y a eu certes des mots mal placés, mais c’est la logique d’une campagne. Ils ont tous, sinon en grande majorité, reconnu la victoire de leur concurrent et du désormais président du Faso. La mention spéciale va au président de l’UPC, Zéphirin Diabré, qui a reconnu sa défaite au même titre que Ablassé Ouédraogo et Bénéwendé Sankara. C’est une leçon de démocratie pour l’Afrique et le monde. Bravo à tous ces bons perdants.

4-    La société civile et leurs observateurs

Comme depuis le début de la « guerre » contre la modification de l’article 37 entamé avec brio par la société civile Burkinabè, le combat s’est engagé encore pour dire non à de mauvaises élections et à une éventuelle crise. Des milliers d’observateurs ont été mobilisés par les OSC pour suivre la transparence des élections. Des représentants ont même été déployés dans les bureaux de vote. Ils ont simplement assuré le bon déroulement de la campagne en assurant son « caractère incontestable » et en luttant pour éviter une autre crise sociopolitique aux pays des hommes intègres. Chers gens, vous avez joué votre partition ! Vous avez montré votre amour pour votre pays ! Vous êtes tout simplement Burkinabè. Mention spéciale au mouvement Le Balai Citoyen.

5-    Le mouvement du peuple pour le progrès (MPP)

Un peu plus d’un an après sa création, le « trio gagnant » (Roch, Salif, Simon) a tenu le pari d’arriver à Kosyam avec un nouveau contrat social à proposer aux pays des hommes intègres.  Ils ont travaillé, mis les moyens (financiers, humains et matériels) nécessaires à même de convaincre l’électorat Burkinabè dès le premier tour. Le K. O tant parlé a été réalisé. Le 27 novembre dernier, quand je lui posais la question dans son bureau de savoir s’il était certain de pouvoir « faire encore un roi », avec humilité, Salif Diallo me répondait qu’il n’était pas faiseur de roi, mais qu’il travaillait avec des hommes tous regroupés au sein du MPP et avec d’autres partis politiques qui le soutienne pour conduire Roch à Kosyam. Il réaffirmait qu’il n’était pas question d’un second tour et que c’est même devenu un huitième de tour. Depuis hier, c’est chose faite ! Les félicitations au Gorba National en sa qualité de directeur national de campagne et à toute l’équipe du MPP pour le travail abattu surtout sans violence et sans heurt. Bon mandat au président de la République !