L'homme libre

L'homme libre

Attentat de Ouagadougou : Biographies des victimes identifiées !


attaq.jpg
Trente personnes, dont vingt-deux de nationalité étrangère ont trouvé la mort sous les balles des terroristes dans l’attaqué, le 15 janvier, du restaurant Cappuccino et de l’hôtel Splendide de Ouagadougou. Voici l’identité des 25 corps identifiés à ce jour victimes. Quatre autres corps restent à identifier. Nous n’avons pas d’information sur certaines victimes.

 

Identités de Sept des huit victimes burkinabés

 

-       Jean-Pascal Kinda, Burkinabé, 71 ans, est un grand nom du sport. Président du Comité national olympique et sportif du Burkina Faso (CNOSB) de 2005 à 2013. Il était également un des membres fondateurs du Vovinam Viet Vo Dao et premier président de la fédération de cet art martial, de 1988 à 2012.

 

-       Mahamadi Ouédraogo, Burkinabé, 42 ans, était le chauffeur qui accompagnait la photographe franco-marocaine Leila Alaoui pour son reportage sur les mariages précoces. Il travaillait depuis 2008 pour l’ONG Amnesty International. Père de quatre enfants. Mahamadi Ouédraogo était également membre de l’Association des étudiants musulmans.

 

-       Jacqueline Lankoandé, Burkinabé, 40 ans, était ingénieure électricienne. Surnommée « Jacquo » par ses amis, elle se trouvait au Cappuccino avec son compagnon.

 

-       Ahmed Kéré, Burkinabé, 32 ans, était traducteur. Dans la soirée du 15 janvier, « il s’était rendu [au Cappuccino] pour un dîner avec ses collègues (…) qu’il venait d’accueillir à l’aéroport ».

 

-       Armel Kinané Simplice, Burkinabé, était un pompier qui travaillait à l’aéroport de Ouagadougou. Père d’une fille de 2 mois, il a accouru à l’hôtel lorsque l’attaque terroriste a commencé et a été pris dans les tirs croisés.

 

-       Paul Guelbeogo Nobila

 

-        Idrissa Pafadnam

 

Six Canadiens dont une famille

 

-       Yves Carrier, Canadien, 65 ans, était enseignant puis directeur adjoint à l’école secondaire Jean-de-Brébeuf dans la ville de Québec, avant de prendre sa retraite, il y a quelques années. Depuis, il s’était consacré aux missions humanitaires et aux voyages, parfois en tant que guide spécialisé.

 

-       Maude Carrier, Canadienne, 37 ans, était la fille d’Yves Carrier. Mère de deux fillettes de 3 et 5 ans, elle enseignait le français aux élèves de secondaire de l’école Cardinal-Roy, à Québec.

 

-       Gladys Chamberland, Canadienne, était l’épouse d’Yves Carrier et travaillait au ministère de l’énergie et des ressources naturelles du Québec.

 

-       Charles-Elie Carrier, Canadien, 21 ans, était le fils de Gladys Chamberland et d’Yves Carrier. Etudiant, il était également animateur au centre de plein air Le Saisonnier, dans la ville de Lac-Beauport, au Québec.

 

-       Louis Chabot, Canadien, 55 ans, était professeur à l’école Boudreau à Québec spécialisée dans l’enseignement aux adultes.

 

-       Suzanne Bernier, Canadienne, était retraitée depuis cinq ans. A la fin de sa carrière, elle était directrice de l’école primaire Saint-Paul-Apôtre et Saint-Albert-le-Grand.


Trois agents d’une même entreprise française

 

-       Arnaud Cazier, Français, 41 ans, était marié et père d’une fille. Il habitait la commune de Crillon, dans l’Oise, et travaillait chez Scales depuis près de neuf ans.

 

-       Eddie Touati, Français, 54 ans, était originaire du village de Fontaine-Saint-Lucien, à 10 km de Beauvais (Oise). Responsable d’équipe chez Scales, il était également passionné de motocross. 

 

 

-       Antonio De Oliveira Basto, Portugais, 52 ans, vivait en France depuis 1981. Ce père de quatre enfants était marié à une Française et habitait en Seine-Maritime. Cela faisait près de douze ans qu’il était employé par Scales.

 

Une photographeLeila.jpg

 

Leila Alaoui, Franco-Marocaine, 33 ans, était une photographe reconnue au Maroc, en France ainsi qu’au Liban, où elle vivait une partie de l’année. En reportage au Burkina Faso pour Amnesty International, elle a été blessée de plusieurs balles. Transportée dans une clinique privée de la capitale, elle a été opérée dans la nuit de vendredi au samedi, mais a succombé à une crise cardiaque lundi soir 18 janvier.


Un américain

 

 

- Michael James Riddering, Américain, 45 ans, s’est installé au Burkina Faso en 2011 avec sa femme Amy et leurs deux filles, comme bénévoles pour l’orphelinat Les Ailes de refuge, à Yako, une petite ville dans le nord du Burkina. Venu à Ouagadougou chercher un groupe de missionnaires qui arrivait des Etats-Unis, Michael Riddering s’est installé au Cappuccino avec un pasteur burkinabé, Valentin, en attendant l’atterrissage de ses compatriotes. Le pasteur Valentin a survécu à l’attaque.

 

Deux Suisses

 

-       Jean-Noël Rey, Suisse, 66 ans, fils d’un syndicaliste engagé, était l’ancien directeur de La Poste suisse, institution qu’il réforma pour la préparer à la libéralisation du marché. Il a également été Conseiller national (député) de 2003 à 2007, puis, en 2013, président de la Chambre de commerce franco-suisse (CCIFS) à Genève. Il a été tué au Cappuccino alors qu’il accompagnait son compatriote Georgie Lamon pour l’inauguration d’une école au Burkina Faso.

 

-       Georgie Lamon, Suisse, 82 ans, a dirigé l’Office romand d’intégration professionnelle pour handicapés pendant trente ans. Il a aussi présidé le Parti socialiste du district de Sierre dans les années 1980. Il s’était rendu au Burkina Faso dans le cadre de son projet d’aide à l’alphabétisation et à l’éducation des enfants.

 

Un Néerlandais

Arie Houweling, Néerlandais, 67 ans, était consultant chez PUM Netherlands Senior, une société à but non lucratif qui fournit des consultants bénévoles aux entrepreneurs qui n’ont pas les moyens d’y avoir recours. C’est en 2004 qu’il a rejoint PUM Netherlands Senior.

 

La famille propriétaire du Cappuccino

 

-       Michel (Micha) Santomenna, Ukrainien, 9 ans, était le fils de la propriétaire du Cappuccino. Il a été tué au côté de sa mère Victoria. Son père, Gaetano Santomenna, avait ouvert le café-restaurant en 2012, époque où il était aussi le propriétaire des boulangeries Michel Santomenna.

 

-       Yana Vankobska, Ukrainienne, était la tante de Michel Santomenna.

 

-       Victoria Santomenna Vankobska, Franco-Ukrainienne, s’était attablée avec son fils Micha et Yana lorsque a commencé l’attaque terroriste.

 

Un Libyen

 

-       Mohamed Abdourahman Moustapha 

 

 

 

 

 

 

Avec Lemonde

 

 



21/01/2016
0 Poster un commentaire

A découvrir aussi


Ces blogs de Politique & Société pourraient vous intéresser

Inscrivez-vous au blog

Soyez prévenu par email des prochaines mises à jour

Rejoignez les 145 autres membres